Un spectacle intelligent pour temps présent et troublé, ni politiquement ni poétiquement correct. Un hymne drôle à la liberté et à l’esprit critique.
Des ânes un peu naïfs, des chevaux trop adeptes de la servitude volontaire, un jeune dromadaire obligé d’assister à une conférence idiote... Dans ces Contes pour enfants pas sages, Jacques Prévert nous questionne sur les rapports de domination.
Domination des humains sur les animaux, domination des blancs sur les noirs, domination des parents sur les enfants. Et, évidemment, qui dit « domination » dit très souvent... « exploitation ». Tout au long de ces contes, les mots de liberté, de tolérance et de solidarité nous viennent à l’esprit. Sur ces thèmes graves, le poète sait être léger, il est cruel mais drôle.